Mieux comprendre comment fonctionne le cerveau de l’enfant a-t-il permis d’optimiser les pratiques éducatives et parentales ?
Mieux comprendre comment fonctionne le cerveau de l’enfant a-t-il permis d’optimiser les pratiques éducatives et parentales ?
Pour Boris Cyrulnik, il existe deux manières de penser le monde. À la pensée paresseuse des « mangeurs de vent » qui chérissent l’embrigadement, il oppose le courage de ceux qui cultivent une pensée libre, ancrée dans la réalité sensible.
Chaque jour, nous prenons des milliers de décisions sans y penser. Ces automatismes conduisent à des erreurs mais sont le plus souvent utiles.
Les systèmes informatiques les plus «intelligents » du monde ont moins de bon sens… qu’un rat.
L’intelligence ne se réduit pas au QI. Encore faut-il se montrer capable de révéler ses capacités – intellectuelles, sportives, ou politiques – et savoir faire confiance à son intuition.
Depuis l’Antiquité grecque, les humains cherchent l’origine de l’intelligence. Les représentations se sont transférées du monde des idées aux profondeurs de nos circonvolutions cérébrales.
Réclamés par les familles et les enseignants pour établir un profil cognitif de l’enfant, les bilans neuropsychologiques connaissent un engouement croissant. Ils ne font pourtant pas l’unanimité chez les psys qui y voient un étiquetage systématique parfois réducteur.
Autistes, hyperactifs, dys… : toujours plus d’enfants sont dépistés. La palette des troubles infantiles s’élargit et les dispositifs médico-pédagogiques se multiplient. Abusivement ? La question divise.
Comment les rêves se forment-ils ? À quoi servent-ils ? Un point sur nos connaissances actuelles.
Les troubles neurovisuels, longtemps méconnus et pourtant très handicapants, sont aujourd’hui de mieux en mieux dépistés et corrigés par des programmes de rééducation.
Longtemps considéré comme symptôme d’une personnalité trop émotive ou fragile, le bégaiement est aujourd’hui mieux compris et pris en charge grâce aux récents apports des neurosciences.
Les psychomotriciens s’intéressent aux relations complexes entre corps et esprit. Ils tentent de remettre de l’harmonie et de la fluidité là où il y a désordre ou blocage.
Baptisées « décennie du cerveau », les années 1990 ont été bouleversées par les progrès de l’imagerie cérébrale, au risque toutefois d’alimenter les critiques.
L’évolution de notre cerveau à long terme et celle du QI à court terme donnent des indices… contradictoires.
Le psychologue Stanislas Dehaene entreprend de saisir nos mécanismes de pensée par les neurosciences. L’objectif est de comprendre avec la rigueur scientifique le cheminement de nos réflexions les plus subjectives et intimes.
Yehezkel Ben-Ari, père du concept de « neuroarchéologie », s’est taillé une réputation mondiale grâce à ses découvertes sur la maturation cérébrale des fœtus et des bébés. Selon lui, notre santé mentale se joue en partie in utero, dans cette période risquée où se bâtissent les fondations de notre cerveau.