Philosophie des sciences

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Cela commence par une histoire d’amour très fusionnelle entre philosophie et science. Mais le couple va bientôt se brouiller jusqu’au divorce.

Depuis peu, les anciens amants se sont retrouvés et amorcent un timide dialogue.

Toute vérité scientifique est une erreur en sursis : une théorie scientifique ne doit pas être confirmée, mais au contraire mise à l’épreuve 
et invalidée. Tel est le message du philosophe des sciences Karl Popper.

Jean-Michel Besnier, philosophe, docteur en sciences politiques (université Paris-IV/CNRS). Auteur de Demain les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ?, Hachette, 2013, et de L’Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile, Fayard, 2012.

Tandis que les Anciens déterminaient la mort par l’arrêt du cœur, la loi la définit aujourd’hui par la perte des fonctions cérébrales. Pourquoi avons-nous changé les critères de la mort ? 
Afin d’accroître les dons d’organes, dénonce Laura Bossi.

Consacré à la physique, le tome I de La Méthode, intitulé La Nature de la nature, pose le problème de l’organisation de l’Univers comme système complexe, intégrant la relation paradoxale d’ordre et de désordre fondamental.

Au seuil des années 1970, la science est dans le viseur des philosophes. On lui a déjà reproché ses usages désastreux. Désormais, c’est à sa capacité de dire le vrai que s’attaquent de flamboyants penseurs.

Comment se construit la science ? Par une série d’essais et d’erreurs ou par l’apparition de nouveaux modèles dominants, l’un se substituant à l’autre ?

La connaissance scientifique n’est pas un savoir comme un autre : pour Gaston Bachelard, ce qui la caractérise, c’est sa rupture avec les apparences.

À une époque de grandes révolutions scientifiques, Gaston Bachelard instaure dès 1920 une vision discontinuiste du progrès scientifique en rupture avec la pensée positiviste. 
La science, selon lui, évolue et passe radicalement d’un mode de pensée à un autre.

Penseur anticonformiste et autodidacte, Gaston Bachelard a révolutionné la philosophie des sciences. Guidé par la volonté de comprendre l’esprit humain, il laisse une œuvre double, comportant une face épistémologique et une face littéraire dont la cohérence n’est pas toujours évidente.

Pourquoi dit-on que la nature « prend sa revanche » ? Serait-elle une personne ? Non, mais de tout temps, l’homme a trouvé dans la nature une source d’autorité et de normes pour guider sa conduite.