La réussite scolaire est injuste. Elle est inégalement répartie parmi les élèves, y compris chez ceux qui travaillent. Pour autant, tout n’est pas joué d’avance.
La réussite scolaire est injuste. Elle est inégalement répartie parmi les élèves, y compris chez ceux qui travaillent. Pour autant, tout n’est pas joué d’avance.
Pour le neuroscientifique Stanislas Dehaene, le cerveau humain s’est doté au fil de l’évolution de quatre fonctions majeures qui maximisent la capacité d’apprentissage.
La famille n’est pas toujours un lieu d’épanouissement et de construction de l’enfant. Elle peut aussi se révéler dysfonctionnelle et nocive...
Halte au surinvestissement parental ! Voilà qui résume les expériences d’une des psychologues les plus en vue de ces dix dernières années.
« Dys », hyperactifs, autistes…, le nombre d’élèves en situation de handicap au sein de l’école ne cesse de progresser. Pourquoi une telle explosion ? Et comment s’adapter à ces profils particuliers ?
Au début du 20e siècle, des psychologues se font pédagogues. Ils prônent, chacun à leur manière, une école active qui réponde aux besoins de l’enfant.
Comment éduquer ses enfants ? Les thérapeutes, très présents dans les médias, apportent leur éclairage. Certains s’inscrivent dans le courant de l’éducation positive, d’autres dans une éducation plus autoritariste et/ou traditionnelle. Petit panorama.
L’enfant n’est pas une âme innocente. Pour l’inventeur de la psychanalyse, la sexualité infantile existe de façon active dès la naissance. C’est par des stades successifs que l’on devient sexuellement un adulte… plus ou moins névrosé.
La psychologie de l’enfant a produit un foisonnement de théories, parfois opposées et objets de controverses virulentes. Ces travaux ont néanmoins radicalement changé le regard sur l’enfance et sur les manières d’éduquer.
Connu pour sa contribution essentielle à la psychométrie, ce psychologue français a proposé une approche novatrice de l’intelligence.
Marqué par le marxisme, ce représentant de la psychologie de l’enfant a inspiré les nombreuses réformes éducatives depuis les années 1950.
Quels effets peuvent avoir les privations sensorielles et l’absence de contacts humains sur le cerveau d’un enfant ?
L’orientation scolaire a vu ses missions s’empiler au cours de l’histoire. D’abord conçue pour répondre aux besoins économiques du pays, elle est aujourd’hui censée aider chaque jeune à « trouver sa voie » et s’y épanouir. A-t-elle les moyens de cette ambition ?
Bête et méchant, l’apprentissage par cœur ? Dévalorisé dans les années 1970, ce mal aimé revient au goût du jour, sous l’influence des sciences cognitives.
Des filles plus agiles avec les mots, des garçons se repérant mieux dans l’espace ? De tels écarts, sans être systématiques, existent tendanciellement. Sur ce sujet, la vieille querelle entre inné et acquis s’est ranimée.
L’intelligence est-elle « une et indivisible », ou en existe-t-il plusieurs formes : logique, verbale, sociale, spatiale, etc. ? Ce débat parcourt l’histoire de la psychologie depuis deux siècles, et n’est toujours pas tranché.
L’un des psychologues les plus influents du 20e siècle, Carl Rogers, a profondément marqué les pratiques de la relation d’aide. Psychologues, enseignants, travailleurs sociaux, infirmiers, médiateurs…, nombreux sont ceux qui s’inspirent de ses théories. Ses détracteurs, quant à eux, lui reprochent son angélisme.
L’empathie du professeur est un puissant levier de réussite scolaire, comme le montre Catherine Guéguen, qui s’appuie sur les travaux des neurosciences. Elle appelle à une formation des enseignants à la gestion des émotions : les leurs et celles des élèves.
Figure de proue de la psychologie de l’enfant, Alison Gopnik vient de publier un Antimanuel d’éducation (Le Pommier). Elle y critique la diffusion de règles d’éducation, prétendument universelles, stressantes pour tous.