Rituels

Des travaux d’archéologie préventive menés à Auxerre (Yonne) ont mis au jour une nécropole antique de bébés. Elle renferme plus de 200 corps de tout-petits sur quelques mètres carrés. Cette densité en fait un site unique au monde.

Dans toutes les civilisations, les rituels funéraires font le lien entre l’homme et les dieux. Face à l’inconnu de la mort, ils sont une manière de mettre de l’ordre, d’éloigner la peur ou encore d’affronter les épreuves.

Les sociétés occidentales modernes ont été accusées d’avoir fait du décès un tabou. Ce présumé refoulement marque en réalité l’émergence d’un nouveau rapport à la mort, qu’il s’agit désormais de réussir comme on a réussi sa vie.

Les rituels sont en général ancrés dans une tradition qui exige leur répétition à l’identique. Pourtant, ces quarante dernières années ont vu apparaître de nouvelles manières de traiter avec la mort. D’où viennent ces nouveaux rituels ? Que révèlent-ils de notre rapport à la mort ?

La religion ne se réduit pas à une croyance en l’au-delà, elle implique aussi un culte, une morale et une organisation. On comprend alors que la religion sert moins à affronter la mort qu’à faire face aux épreuves de la vie.

Même si le récit de déluge le plus célèbre se trouve dans 
la Bible, il en existe beaucoup d’autres, dont toute une série en Mésopotamie. Tour d’horizon des diverses versions du mythe, de ses interprétations et des tentatives d’explications de son émergence.