Camille Lakhlifi a remporté la finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes », grâce à une présentation humoristique de ses travaux sur la surconfiance des médecins.
Camille Lakhlifi a remporté la finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes », grâce à une présentation humoristique de ses travaux sur la surconfiance des médecins.
Fondé à la fin du 20e siècle, ce courant de pensée étudie notre psychologie à la lumière de la théorie de l’évolution de Darwin. Des comportements ayant aidé nos ancêtres préhistoriques à survivre et à se reproduire auraient été naturellement sélectionnés et seraient restés comme une seconde nature pour nous. Cette approche suscite des débats scientifiques mais aussi politiques.
La postvérité désigne cet environnement intellectuel qui fait le lit des fake news, du relativisme et des complotismes. Mais cette notion récente est pourtant contestée.
Pour les chercheurs en neurosciences, la musique joue sur les trois sphères de notre organisation psychique : cognition, émotion, action.
La lecture est un des apprentissages les plus complexes qui soient. Les neurosciences en éclairent les mécanismes cognitifs sans toutefois délivrer de recette magique.
Longtemps vues comme des humeurs incontrôlables, les émotions sont aujourd’hui considérées comme le moteur de notre psychisme. La psychologie et les neurosciences en explorent le rôle et le fonctionnement.
Deux nouvelles théories tentent d’expliquer les capacités cognitives propres aux humains : celle du cerveau social et celle du cerveau imaginatif. Toutes deux font appel à un mécanisme d’autosélection où l’espèce sélectionne elle-même ses traits avantageux.
À l’origine des images, il existe une capacité mentale inédite dans le monde animal : l’imagination. Elle est à la source du langage, des techniques, de l’art, des pensées et des fictions.
Les hommes et les femmes ont-ils des cerveaux différents, qui les pousseraient, davantage que la pression culturelle, à adopter certains comportements ? Le débat est explosif…
Un diagnostic incertain et fourre-tout, des profils cliniques bien plus divers que ce qui est enseigné dans les manuels… À travers le monde, plusieurs spécialistes jettent un pavé dans la mare : et si le concept d’Alzheimer n’était pas valide ?
Le corps n’est pas au service de l’esprit : il en fait partie. Telle fut la thèse défendue par Francisco Varela, théoricien de la « cognition incarnée » et pionnier du rapprochement entre bouddhisme et neurosciences.
Dans la continuation des travaux de Noam Chomsky, Jerry Fodor a développé une vision modulaire de l’esprit, dans laquelle le langage se comporte comme une sorte de sous-programme autonome. Avec quelles preuves ?