Sciences cognitives

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Les serious games peuvent se révéler très motivants en termes d’apprentissage.
 À condition qu’ils restent ludiques et s’adaptent aux aptitudes des joueurs.

La cuisine aurait fait l’homme, c’est la thèse défendue par le biologiste Richard Wrangham. Homo ergaster serait devenu un homme parce que 
nos ancêtres se sont mis à manger de la viande et ont maîtrisé le feu.

Face à l’intense curiosité publique et scientifique qui se manifeste pour les sciences du cerveau, des chercheurs s’interrogent : sont-elles vraiment en mesure de combler tous les espoirs que l’on place en elles ?

La théorie du cerveau statisticien est en train de révolutionner les sciences de la cognition. Une révolution théorique d’autant plus étonnante qu’elle repose sur une idée formulée il y a trois siècles.

Dans leur livre L’Analogie (2013), Douglas Hofstadter et Emmanuel Sander soutiennent que l’analogie est le processus fondamental qui permet à l’esprit humain de forger des catégories mentales, classer, imaginer, inventer et interpréter les situations nouvelles. Bref, penser c’est comparer.

Voilà longtemps que la philosophie, puis la psychologie, enfin les sciences cognitives sont à la recherche d’une théorie générale de la pensée. 
Alors que certains croient cette quête vaine ou répétitive, de nouveaux modèles surgissent et réinventent le genre…

Le cerveau est composé de multiples centres spécialisés ne se contentant pas
 de coopérer entre eux : ils s’affrontent, rivalisent et suivent leurs propres logiques. La conscience intervient pour régler ces conflits à un niveau supérieur.

La métacognition est l’art d’apprendre à apprendre. Des programmes de remédiation cognitive aux conseils pédagogiques en passant par l’art d’exercer sa mémoire, tour d’horizon.

L’imagination n’est pas que l’arme des poètes et des artistes. 
Elle est au cœur de la pensée scientifique, technique et de la vie ordinaire. 
Les chercheurs lui accordent désormais un rôle central dans la pensée humaine. Et commencent à percer ses secrets.

Où se cachent nos souvenirs ? À la fois partout et nulle part dans le cerveau, 
qui administre en permanence une multitude de mémoires, 
suivant les besoins du moment.