Dans les années 1920, ces deux figures de la psychanalyse s’opposent à propos des origines de la vie psychique et de la prise en charge thérapeutique des enfants.
Dans les années 1920, ces deux figures de la psychanalyse s’opposent à propos des origines de la vie psychique et de la prise en charge thérapeutique des enfants.
Assailli par un inconscient chaotique qu’il ne pourra jamais connaître pleinement, l’homme freudien est-il encore maître de lui-même ? Une telle conception semble incompatible avec la vision humaniste d’un être raisonnable, capable d’autodétermination et de progrès.
Personnage phare de la psychanalyse, Melanie Klein a eu une approche clinique et théorique originale. Ses apports à la psychanalyse des enfants lui ont valu autant d’admirateurs que de détracteurs.
L’enfant n’est pas une âme innocente. Pour l’inventeur de la psychanalyse, la sexualité infantile existe de façon active dès la naissance. C’est par des stades successifs que l’on devient sexuellement un adulte… plus ou moins névrosé.
Qui était donc Sigmund Freud ? Un pionnier de la psychologie pour les uns, un charlatan imbu de lui-même pour les autres… Depuis une trentaine d’années, deux clans irréconciliables se livrent une guerre sans merci.
Si elle ne cesse de perdre du terrain, c’est qu’elle doit faire face à des thérapies concurrentes, mais aussi à ses propres contradictions. Serait-elle devenue incapable de se renouveler, et tout simplement de se définir ?
La psychanalyse désigne à la fois un mode d’exploration de l’inconscient. Elle devient ensuite une technique thérapeutique et une nouvelle théorie du psychisme humain, fondée sur l’idée d’un inconscient dominé par la pulsion sexuelle.
Philosophe et psychanalyste, Cornelius Castoriadis (1922-1997) a remis la démocratie au centre de la pensée politique, en s’appuyant sur les notions d’institution, d’imaginaire et d’autonomie.
En attendant de devenir le nom du drame intime de toute existence humaine, Œdipe a endossé plus d’un rôle : héros tragique, pécheur libidineux au Moyen Âge, révolté au temps des Lumières, philosophe au 19e siècle.
Si les circonstances dans lesquelles Sigmund Freud inventa la psychanalyse sont désormais connues, on sait moins que, dès les années 1910, ses disciples ont proposé des modifications, des aménagements voire des affranchissements radicaux du cadre traditionnel de la cure freudienne.
Les zones d’ombre de l’individualité vues à travers l’histoire d’une pathologie mentale : les troubles obsessionnels.
Le terme d’« inconscient » a changé de sens au fil du temps, des théories et des auteurs. Il peut désigner la libido ou les traumatismes de l’enfance, la pensée de groupe, des archétypes archaïques ou encore la perception subliminale.
L’inconscient, pivot de la psychanalyse ? Freud, conscient des lourdes ambiguïtés de ce terme, décida de s’en débarrasser. Cette remise en cause fondamentale fut cependant largement ignorée par ses fidèles.