Notre patrimoine biologique est le fruit de multiples influences… La géographie, l’histoire mais aussi la sociologie se lisent ainsi dans notre génome.
Notre patrimoine biologique est le fruit de multiples influences… La géographie, l’histoire mais aussi la sociologie se lisent ainsi dans notre génome.
Donner le goût de la lecture aux enfants est en France un enjeu de politique publique. Reportage dans une école maternelle de Seine-Saint-Denis où l’association Lire et faire lire se rend chaque semaine.
On ne devient pas ouvrier, on naît ouvrier, écrit le sociologue Camille Peugny, en paraphrasant Simone de Beauvoir. Nos parcours de vie restent en effet largement déterminés par nos origines familiales.
Quels sont les grands enjeux de l’éducation d’aujourd’hui ? Nous avons posé la question à quatre penseurs.
Depuis son invention, comment l’écrit s’est-il transmis, de génération en génération ? L’archéologie permet de retracer le parcours d’un savoir technique et artistique.
L’art préhistorique est très codifié, transmis au fil du temps en respectant des styles de maîtres à apprentis. Des indices démontrent que ces œuvres étaient confiées à des spécialistes : autant dire à de véritables « artistes ».
Mésanges, rats, macaques ou orques apprennent à chasser ou à se procurer de la nourriture en observant et imitant leurs congénères. Et dans certains cas, il semble même qu’il y ait des formes d’enseignement explicites.
La famille reste plus que jamais une source essentielle d’entraide matérielle et de construction de soi.
L’expérience professionnelle est faite d’une multitude de savoirs informels. Les apprentissages implicites, souvent inconscients, en constituent une grande part. Mais pour les transmettre, il faut déjà les débusquer.
Du crayon à l’ordinateur, du cahier de laboratoire à la téléconférence, les moyens d’acquérir, conserver et transmettre le savoir scientifique n’ont cessé de s’ajouter les uns aux autres depuis cinq siècles. Pourquoi ne se sont-ils pas remplacés ?
Aux États-Unis, l’éducation des enfants fait l’objet de débats passionnés. Faut-il suivre le modèle d’une éducation rigide et coercitive comme le propose la chinoise Amy Chua ? Ou, au contraire, celui d’une « éducation à la française », ferme mais démocratique, prônée par Pamela Druckerman ?
Désiré, sacralisé, devenu pilier de la famille, l’enfant est au centre de toutes les attentions dans les sociétés contemporaines.
Fini le temps des cris, des menaces et des fessées. L’époque considère avec suspicion tout zèle autoritaire. Les parents doivent ruser, séduire, négocier… Une autorité douce dont l’efficacité reste débattue.
Les réformes se succèdent mais les seniors peinent toujours à trouver leur place sur le marché de l’emploi. De timides changements s’amorcent.
Face à l’impératif social du rajeunissement s’inventent de nouvelles façons d’être grands-parents. On apprend de ses petits-enfants autant qu’on leur transmet.
La pédagogie a beaucoup évolué depuis les années 1960. Mais elle échoue toujours autant à corriger les déterminismes sociaux. Que faire ?
Pour Gabriel Tarde, les hommes sont des somnambules. Sans s’en rendre compte, ils s’imitent en permanence pour créer, inventer et agir.