De la Résistance à la guerre en Ukraine en passant par Mai 68 et l’Algérie, Edgar Morin n’a cessé de se positionner politiquement, empruntant parfois des chemins dont il fera lui-même la critique.
De la Résistance à la guerre en Ukraine en passant par Mai 68 et l’Algérie, Edgar Morin n’a cessé de se positionner politiquement, empruntant parfois des chemins dont il fera lui-même la critique.
À 103 ans, Edgar Morin n’en finit pas de s’émouvoir du monde et de la vie. Pourquoi sommes-nous en vie ? Et pourquoi nous faut-il partir ? Ces questions élémentaires n’ont jamais quitté le penseur, et elles continuent d’animer en lui une intense curiosité dont témoigne cet extrait.
Orphelin à 10 ans, Edgar Morin a écrit à 28 ans un grand livre sur la mort, L’Homme et la mort (Corréa, 1951). À 100 ans passés pourtant, il la regarde « en voisine ».
Les romans comme les sciences humaines aiment évoquer l’audace de ceux qui partent à la recherche d’une nouvelle vie. Ils parlent peu de ceux qui rentrent et peinent à réintégrer leur place.
Hugo Albandea, journaliste à Sciences Humaines, a connu, entre 19 et 31 ans, une conversion puis une déconversion. Deux changements de trajectoire profonds.
Vivre de voyages, de paysages et de rencontres : c’est le pari des nouveaux nomades, qui choisissent de bouger au gré de leurs envies à l’âge où les autres cherchent à s’installer. Le journaliste Maxime Brousse a enquêté un an auprès de ces itinérants 2.0.
Il est mille manières de prendre un nouveau départ : de façon réfléchie, improvisée, involontaire, joyeuse ou brutale. Ces moments inauguraux façonnent l’existence, lui donnent des atours romanesques et renforcent notre sentiment de vivre. Rencontre avec la philosophe Claire Marin, qui consacre à ces « débuts » un passionnant essai philosophique.
Dans quels contextes les changements de vie surviennent-ils ? Faut-il y voir l’aboutissement de décisions réfléchies, l’expression d’insatisfactions latentes ou l’effet d’injonctions sociales ?
Alors que les sagesses antiques préconisaient d’accepter notre destin, nous sommes désormais incités à nous en émanciper pour inventer notre vie. Comment s’est opéré ce basculement ?
Avis aux amateurs : la Maison commune des transitionneurs de Joigny, dans l’Yonne, accueille à l’essai les candidats à l’installation. Longtemps en déclin, la cité icaunaise est en passe de devenir « the place to be » des Parisiens en quête de sobriété.
Grand penseur du temps, de la créativité, de l’élan vital ou encore de l’humour, Henri Bergson considérait que la philosophie ne servait à rien si elle n’était pas d’abord « une préparation à bien vivre ».
Grand penseur du temps, de la créativité, de l’élan vital ou encore de l’humour, Henri Bergson considérait que la philosophie ne servait à rien si elle n’était pas d’abord « une préparation à bien vivre ».
Les histoires de fantômes fascinent, et les croyances en des vies post mortem sont communes à toutes les cultures. Enquête sur les spectres et les esprits.
L’hypothèse d’une vie sur d’autres planètes est longtemps restée spéculative, mais des indices scientifiques montrent qu’elle devient plausible.
À la différence d’un objet inerte, un être vivant apparaît comme animé par un élan intérieur ou une sorte de pulsion. Mais ce mouvement est-il réellement indispensable pour définir la vie ?
Ces microorganismes ont besoin d’entrer dans une cellule pour croître et se multiplier. Ils remettent en question les limites de la vie.
D’Aristote aux recherches sur la génétique, la définition de la vie n’a cessé d’évoluer. L’historien des sciences Michel Morange explique pourquoi elle reste ouverte.
En énonçant, dès 1979, le principe responsabilité, Hans Jonas affirmait que l’humain avait désormais pour tâche impérative de préserver sa propre vie sur Terre, mais surtout celle des générations à venir. Un devoir aujourd’hui devenu une composante essentielle de l’humanisme moderne.
Que valent les vies humaines ? Ont-elles toutes le même prix ? Peuvent-elles être sacrifiées au nom des intérêts politiques ou économiques ? Ces questions sont au cœur de la pensée politique et morale. La crise du coronavirus invite à les penser à nouveaux frais.