Arrivés à un certain âge, beaucoup d’adultes sentent que le temps leur est désormais compté. Est-il encore possible de réorienter sa trajectoire de vie ?
Arrivés à un certain âge, beaucoup d’adultes sentent que le temps leur est désormais compté. Est-il encore possible de réorienter sa trajectoire de vie ?
Leurs parents partaient élever des chèvres dans le Larzac. Les cadres d’aujourd’hui quittent leur entreprise pour ouvrir des maisons d’hôte. Crise de l’âge adulte ou choix rationnel ?
Selon Arthur Schopenhauer, chaque être est mû par une force – la volonté – qui le dépasse. En somme, une philosophie de la vie et de l’univers.
Didier Coeurnelle, coprésident de l’association Heales (Healthy Life Extension Society) et auteur de Et si on arrêtait de veillir !, FYP, 2013.
Pourra-t-on un jour supprimer la mort ? Les transhumanistes y croient. Ils travaillent à mettre au point différentes techniques pour abolir le vieillissement, prémunir contre les maladies et accidents, ou encore conserver nos données en vue d’une future résurrection.
Jean-Michel Besnier, philosophe, docteur en sciences politiques (université Paris-IV/CNRS). Auteur de Demain les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ?, Hachette, 2013, et de L’Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile, Fayard, 2012.
Huit salariés sur dix se disent tentés de changer de métier. Pourtant, en France, peu passent à l’acte. Qu’est-ce qui les fait rêver ? Qu’est-ce qui les freine ?
Tandis que les Anciens déterminaient la mort par l’arrêt du cœur, la loi la définit aujourd’hui par la perte des fonctions cérébrales. Pourquoi avons-nous changé les critères de la mort ? Afin d’accroître les dons d’organes, dénonce Laura Bossi.
L’aventure de l’histoire de la connaissance humaine vient nous apprendre que l’Univers lui-même a désormais une histoire. À l’image de celle des hommes, elle est traversée de soubresauts et de discontinuités.
Edgar Morin applique à l’univers des idées – la noosphère – certaines propriétés du vivant. Dans cette perspective, les idées forment des systèmes qui peuvent être clos (doctrines et idéologies) ou bien ouverts (théories). Ils comportent tous un noyau dur de croyances autour duquel gravitent des argumentaires de justification.
Hors norme, la pensée d’Edgar Morin l’est à plus d’un titre : à la fois monumentale, protéiforme et non conventionnelle. Tour à tour sociologue et philosophe, anthropologue et prophète, il est aussi insaisissable qu’incontournable. Il se moque des frontières disciplinaires et parfois aussi… de lui-même.
Partie la plus volumineuse de La Méthode, La Vie de la vie est aussi l’une des plus concrètes. En proposant de se pencher sur ce qui caractérise biologiquement une organisation vivante, Edgar Morin vise non pas à résoudre la grande question de la vie mais à fournir une boîte à outils conceptuelle pour l’aborder sous une nouvelle approche.
Quelle est la différence entre vivre et survivre ?
Qu’est-ce qu’une vie digne de ce nom ?
Le new age, le fondamentalisme ou l’évangélisme ne sont que des facettes d’une nouvelle ère religieuse. Ils seraient l’expression d’une humanité prise entre la célébration de l’individu et la volonté de s’ouvrir à un monde de plus en plus interconnecté.
La science est-elle en voie d’expliquer le phénomène du vivant ? Pas si facile, montre Evelyn Fox Keller : physiciens, mathématiciens et biologistes ont bien du mal à se mettre d’accord sur ce que signifie la vie.