7,2 sur 10 : c’est la note moyenne que les Français s’attribuent quand on les interroge sur leur bonheur. À première vue, cela semble être un score honnête. Détrompez-vous : les Français sont nuls en bonheur ! C’est ce qu’avait montré, en 2011, l’économiste Claudia Senik. Sur la base d’enquêtes européennes, elle avait mis en évidence le fait que les habitants des pays qui ont un indice de développement humain (IDH) identique à celui de la France étaient beaucoup plus heureux que les Français : les Belges sont à 7,7, les Danois à 8,3 par exemple. 7,2, à cette aune, c’est une « très mauvaise note ». D’après la chercheuse, c’est ainsi au moins depuis les années 1970.
Les Français rétifs au bonheur ?
Les recherches d’une économiste et d’un historien soulignent une réticence hexagonale à se laisser aller à l’insouciance. Parmi les causes avancées, une expérience souvent malheureuse du système éducatif.