Cerveau

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Pas de raison sans émotions ! Celles-ci nous guident vers les meilleurs choix. Cette thèse surprenante impose les émotions comme un thème central des neurosciences.

Rêvons-nous toute la nuit ? De quels événements ? À quelles fins ? Pour le savoir, les scientifiques ont mis en place toutes sortes de méthodes. Leurs découvertes bousculent les idées reçues.

On peut supprimer la souffrance liée à un traumatisme. C’est le pari de l’EMDR, nouvelle thérapie fondée sur le mouvement oculaire, qui donne des résultats encourageants.

La psychothérapie s’appuie sur la dynamique des relations entre un thérapeute et son patient. Elle n’en est pas moins active sur les mécanismes cérébraux déréglés par la maladie.

Un jeu, mais pas un instrument scientifique : telle est la conclusion d’Alain Lieury, qui a étudié expérimentalement le produit-phare de la stimulation cérébrale sur console.

Développer son intelligence ou se protéger d’Alzheimer avec une console de jeux  : telle est la promesse du programme du Dr Kawashima. Selon une étude française récente, il semble que ce logiciel stimule surtout le chiffre d’affaires de Nintendo. Mais y a-t-il d’autres pistes ?

La musique n’est pas toujours un plaisir innocent : son impact sur le cerveau humain est tel qu’elle peut nous entraîner, suite à une lésion, de l’expérience mystique au cauchemar absolu. Pourquoi une telle puissance ?

Ce que nous savons sur la mémoire, nous le devons à ceux qui l’ont perdue. La découverte de plusieurs types d’amnésie a mis en lumière les multiples facettes du souvenir.

Diagnostic difficile, traitements balbutiants, stigmatisation des patients…, Alzheimer pose de multiples problèmes, et interroge le regard que notre société porte sur le vieillissement.

On pouvait craindre, il y a quelques années, que la psychologie se laisse dévorer par l’ogre neuronal. En réalité, les neurosciences se veulent aujourd’hui intégratives, et non colonisatrices. Pour comprendre l’humain, les deux camps admettent qu’une meilleure connaissance du cerveau est nécessaire… mais pas suffisante.

Les schizophrènes voient leur personnalité se désagréger. Malgré un siècle de recherches, leur maladie reste une énigme et symbolise les limites du savoir psychiatrique.

Depuis vingt ans, les neurosciences sont parties à la découverte des fondements de notre relation aux autres. Le lien social résiderait-il dans nos neurones ?
Les sociologues se sont récemment insurgés contre une telle hypothèse.

Pour le sociologue Alain Ehrenberg, l’ambition d’expliquer le social par le cerveau échoue sur de nombreux écueils. Au-delà du flou conceptuel, elle reste marquée par l’incompréhension de ce qu’est un fait social.