École

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À l’école, le sport compte peu dans la moyenne générale. Pourtant, il invite à dépasser les idées reçues et permet aux enfants de se confronter équitablement à soi et aux autres.

Réussite, autonomie, persévérance, épanouissement… Chacun souhaite « le meilleur pour son enfant ». Mais comment y parvenir ? La journaliste Guillemette Faure a enquêté et part à l’assaut des idées reçues sur ces questions.

Comment mettre en place, au sein des établissements scolaires,
une laïcité « intelligente » ? Plusieurs personnalités – historiens, sociologues, philosophes…
– apportent leur éclairage à ce débat complexe.

On voit souvent le système scolaire comme un système bloqué incapable de se réformer. La réalité est en fait plus complexe : 
les dynamiques de changement sont bien présentes, même 
si elles sont souvent freinées par le jeu des différents acteurs.

Dans un monde saturé d’informations, 
l’école est en train de perdre le monopole du savoir. Elle traverse une crise d’identité majeure.

La pédagogie a beaucoup évolué depuis les années 1960. Mais elle échoue toujours autant à corriger les déterminismes sociaux. Que faire ?

Le modèle de l’école républicaine est aujourd’hui contesté : 
problèmes sociaux, diversité culturelle et revendications identitaires 
sont entrés dans la classe. Arrive-t-on au terme d’une histoire ?

Non, le mammouth n’est pas entièrement congelé ! 
Malgré ses pesanteurs, l’Éducation nationale est aussi un lieu d’innovation. 
De plus en plus d’enseignants imaginent d’autres manières 
de guider les élèves dans les apprentissages.

Comment être libre ? Faut-il renier 
son passé, ou composer avec lui ? L’historienne Mona Ozouf s’empare de 
cette question philosophique dans un essai sur Jules Ferry, l’homme qui réforma 
la France en s’appuyant sur son histoire.

En France, on a longtemps pensé que la mixité suffisait à assurer l’égalité 
entre fille et garçon. Cette idée est aujourd’hui battue en brèche, 
non sans susciter de chaudes polémiques dans le public et ou plus simplement 
des interrogations chez les psychologues.

Selon le sociologue François Dubet, l’école française s’intéresse 
au bonheur. Non parce que c’est un bien en soi, 
mais parce qu’un élève heureux est censé apprendre mieux.