De sa forme embryonnaire chez la méduse à son incarnation la plus complexe chez l’humain, Peter Godfrey-Smith retrace les étapes fondamentales de l’évolution de la conscience subjective.
De sa forme embryonnaire chez la méduse à son incarnation la plus complexe chez l’humain, Peter Godfrey-Smith retrace les étapes fondamentales de l’évolution de la conscience subjective.
Fondé à la fin du 20e siècle, ce courant de pensée étudie notre psychologie à la lumière de la théorie de l’évolution de Darwin. Des comportements ayant aidé nos ancêtres préhistoriques à survivre et à se reproduire auraient été naturellement sélectionnés et seraient restés comme une seconde nature pour nous. Cette approche suscite des débats scientifiques mais aussi politiques.
Pour Robin Dunbar, chercheur émérite en psychologie évolutionniste à l’université d’Oxford, nos amitiés dépendent pour une bonne part du fonctionnement de notre cerveau, et font, en retour, du bien à notre corps.
L’intelligence, le langage, les technologies humaines sont sans équivalents dans le reste du monde animal. Selon Kevin Laland, notre espèce a elle-même créé les conditions de ce développement exceptionnel.
Nous avons l’impression d’être une personne unique, alors que d’autres formes de vie nous constituent. Partout dans la nature, d’étonnante symbioses remettent en question les frontières du vivant.
Le biologiste Jonathan B. Losos offre une synthèse passionnante des recherches de ces quarante dernières années sur l’évolution des espèces, entre hasard et nécessité.
Charles Darwin aurait porté un coup fatal à l’humanisme en affirmant que « l’homme descend du singe ». En fait, sa théorie de l’évolution ne prévoyait pas qu’une espèce puisse être supérieure à une autre, mais seulement différente.
L’évolution de notre cerveau à long terme et celle du QI à court terme donnent des indices… contradictoires.
La lignée humaine s’est séparée de celle des autres hominidés il y a cinq à sept millions d’années. Cette évolution peut être résumée en quatre grandes étapes, scandées par des innovations majeures.
Darwin ne fut pas un esprit solitaire ayant conçu seul la théorie de l’évolution. La longue gestation de L’Origine des espèces est le produit d’influences marquantes et de débats intérieurs. Leur analyse permet de comprendre comment se forge une théorie nouvelle.
En traitant les langues du monde comme autant d’espèces vivantes, l’écologie des langues découvre une autre manière de décrire leurs rencontres et leurs histoires.
Pour trouver un(e) partenaire, les animaux ont recours à deux stratégies principales : le combat ou la séduction. Les deux stratégies contribuent à sélectionner des parures, des armes et des comportements souvent exubérants.
La conscience a fait l’objet d’un retour remarqué en psychologie. Quand est-elle apparue dans l’évolution ? À quoi sert-elle ? Est-elle propre aux humains ?
La sociobiologie recherche dans les mécanismes de l’évolution l’explication des comportements sociaux des animaux et des humains. Définie en 1975 par Edward O. Wilson, cette discipline controversée a donné naissance à la psychologie évolutionniste.
« Tout dans la nature est le résultat de lois immuables », écrit Charles Darwin en 1871. C’est donc à l’une de ces lois, celle de la sélection sexuelle, que l’homme doit ses qualités les plus nobles.