Dans cet essai à fois dense, argumenté et librement écrit, Jean-Frédéric Schaub jette un regard critique sur le paysage historiographique
Dans cet essai à fois dense, argumenté et librement écrit, Jean-Frédéric Schaub jette un regard critique sur le paysage historiographique
Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer savent toujours qui ils sont, même à un stade sévère. Cette pathologie de la mémoire, si redoutée, emporte les souvenirs, pas le sentiment d’identité.
Tatouages, implants, body-building, régimes… Le corps n’est plus un legs intangible, mais un espace de construction et d’affirmation du moi. Une manière de reprendre le contrôle sur son existence, dans un monde qui nous échappe.
Nous sommes à la fois un et multiple par les expériences que nous vivons. Une situation compliquée à vivre face aux injonctions à l’authenticité.
Impulsif, ouvert, tolérant, timide… Chaque individu a sa propre personnalité, constituée de traits plus ou moins saillants, qui servent à le caractériser. Comment se forme-t-elle ? Comment évolue-t-elle ? En quoi nous influence-t-elle ?
Notre personnalité procède-t-elle de notre corps, de notre esprit, ou de notre ancrage social ? D’Hippocrate à la philosophie contemporaine, cette question n’a cessé d’agiter la pensée.
Trois décennies après l'effondrement du bloc communiste, l’Américain Francis Fukuyama n’a pas abandonné l’idée d’une supériorité de la démocratie libérale, malgré les contestations multiples qui la frappent.
Loin d’aller de soi, cette distinction regorge de zones grises et d’ambivalence. Leur intrication est en outre devenue un enjeu politique ces dernières années.
La consommation est assimilée à la possession et à l’accumulation d’objets. Mais pour la comprendre, il faut revenir aux trois activités fondamentales de l’agir humain : l’être, l’avoir et le faire.
Des Gilets jaunes au hashtag BalanceTonPorc, les mobilisations sociales auraient-elles radicalement changé de forme et de nature en trente ans ?
En trente ans, la circulation des biens et des personnes s’est accélérée comme jamais. A-t-elle entraîné une uniformisation culturelle de la planète ? La réponse est ambivalente.
Les adolescents sont fascinés par le spectacle du monde, auquel ils veulent participer. C’est dans la conquête d’un temps libéré des contraintes scolaires et familiales que s’opère la quête identitaire qui les conduit à sortir de l’enfance.
Selon le philosophe Marcel Gauchet, nous sommes entrés dans un nouveau monde où l’individu – son identité, ses droits, sa vie – est la valeur absolue. L’aspiration globale à l’égalité permet-elle d’espérer un monde plus démocratique ?
Le philosophe Jacques Rancière a construit une pensée à contre-courant des théoriciens de la domination tels que Pierre Bourdieu son contemporain. Selon lui, l’émancipation s’acquiert en développant la capacité d’agir sur son destin. C’est pourquoi il faut cesser d’enfermer les ouvriers dans leur identité.
L’élection de Donald Trump, le Brexit, la montée des extrêmes droites européennes ou encore la faillite de partis autrefois dominants ont révélé une crise latente de nos démocraties, aux causes complexes et enracinées.
À l’heure où les femmes sont actives et où engendrer est devenu un choix, de nouvelles contraintes pèsent sur les mères.