Alessandro Pignocchi se met en scène relisant Les Lances du Crépuscule de l’anthropologue Philippe Descola qui avait séjourné en 1976 chez les Achuars, une des rares communautés jivaros encore isolée au cœur de la forêt amazonienne. Il va à son tour à leur rencontre à la recherche des chants magiques, les anentet mesure les transformations qui ont touché les Achuar mais aussi les survivances de leur culture. Les dessins donnent à voir sans lourdeur les aller-retour entre les deux périodes grâce à des styles différenciés.