Il ne suffit pas d’avoir hérité d’un génome hors pair pour être brillant. Pour que ces gènes s’expriment de manière optimale, la qualité de l’alimentation, la sécurité affective et la stimulation intellectuelle jouent un rôle prépondérant.
Il ne suffit pas d’avoir hérité d’un génome hors pair pour être brillant. Pour que ces gènes s’expriment de manière optimale, la qualité de l’alimentation, la sécurité affective et la stimulation intellectuelle jouent un rôle prépondérant.
L’enfer est pavé de bonnes intentions : la surprotection d’un enfant pourrait lui rendre un très mauvais service en freinant le développement de son intelligence !
Des filles plus agiles avec les mots, des garçons se repérant mieux dans l’espace ? De tels écarts, sans être systématiques, existent tendanciellement. Sur ce sujet, la vieille querelle entre inné et acquis s’est ranimée.
On les appelle « hétérogènes », ces enfants qui brillent par leur génie dans certains domaines et sont à la traîne dans d’autres. Quelles sont les particularités de ces enfants ? Comment expliquer ce grand écart ?
Le cerveau est un système dynamique qui s’enrichit de ses expériences.
L’intelligence est-elle « une et indivisible », ou en existe-t-il plusieurs formes : logique, verbale, sociale, spatiale, etc. ? Ce débat parcourt l’histoire de la psychologie depuis deux siècles, et n’est toujours pas tranché.
Un attachement de qualité favorise le développement intellectuel. Et ce n’est pas seulement aux parents de sécuriser l’enfant : les enseignants, et l’école en général, ont leur rôle à jouer.
Dès ses premiers mois, le nourrisson imagine, anticipe, catégorise, calcule, connaît les lois de la physique et fait preuve d’un sens social. Cette découverte, qui doit beaucoup aux nouvelles techniques d’expérimentation, bouleverse notre compréhension de la cognition humaine.
Croyances ne reposant sur rien, observations réelles mais mal interprétées, imagerie parfois trompeuse… Plus le cerveau fascine, plus on peut croire n’importe quoi à son sujet.
Notre attention, notre mémoire, nos raisonnements, ont été bouleversés par l’apparition d’Internet. Pour le pire ou pour le meilleur ?
Leurs ailes de géant les empêchent de marcher… Un sujet surdoué souffrirait facilement de son décalage avec le reste du monde. Les psychologues de terrain l’observent en effet mais pas les chercheurs. Pourquoi cette contradiction ?
La progression du quotient intellectuel a été, dans certains pays, remarquable pendant une soixantaine d’années. Pourquoi ? Et surtout, pourquoi a-t-elle cessé par la suite ?
Il existe différentes familles de troubles mentaux, catégorisées par des classifications internationales. Diagnostiquer un enfant est un exercice délicat, qui passe par des bilan spécifiques. Les référents peuvent varier en fonction des praticiens et de leur spécialités (psychologues, psychiatres, orthophonistes). Pour certains troubles à spectre large, comme l’hyperactivité ou les dys, il peut être utile de faire appel à une équipe pluridisciplinaire.
Le célèbre primatologue néerlandais est mort d'un cancer à l'âge de 75 ans. Ses travaux sur l'intelligence des animaux plaident pour une meilleure reconnaissance de leurs capacités cognitives, que les humains éludent, selon lui, trop facilement. En 2017, il revenait sur cette question pour Sciences Humaines.
Au 20e siècle, Piaget incarne, par excellence, la psychologie de l’enfant. Sa théorie constructiviste de l’intelligence est cependant aujourd’hui révisée par les recherches récentes.
Connu pour sa contribution essentielle à la psychométrie, ce psychologue français a proposé une approche novatrice de l’intelligence et de ses possibilités de développement.