Dans les ultimes pages de À la recherche du temps perdu, le narrateur évoque la façon dont le tintement d’une sonnette résonne encore en lui
Dans les ultimes pages de À la recherche du temps perdu, le narrateur évoque la façon dont le tintement d’une sonnette résonne encore en lui
Elle est jugée polluante, individualiste, meurtrière. La voiture, pourtant, résiste. Ferait-elle toujours partie, comme au temps de Roland Barthes, des mythologies françaises ? Sciences Humaines est allée garer la sienne sur l’aire de la Chaponne, dans l’Yonne…
Alors que les sagesses antiques préconisaient d’accepter notre destin, nous sommes désormais incités à nous en émanciper pour inventer notre vie. Comment s’est opéré ce basculement ?
Dans les pas de Copernic, Kant opère une révolution en philosophie. Plutôt que de partir des objets pour comprendre la connaissance humaine, il considère qu’il faut partir du sujet. Il en tire une œuvre considérable sur l’homme et ses facultés, la morale, l’action, l’art, la théologie...
Et si la liberté humaine était très différente de l’idée que nous en avons ? Loin de nous inciter à agir selon nos valeurs et aspirations, elle servirait de caution pour justifier des actions auxquelles nous n’avons pas pu nous soustraire.
La demande de liberté est au cœur des mouvements sociaux. Elle cache pourtant, selon les pays et les organisations, des significations très différentes.
Le succès des partis populistes révèle des aspirations contradictoires au sein des sociétés : d’une part, la volonté de participer à la décision ; d’autre part, une méfiance croissante vis-à-vis du modèle démocratique.
Comment enseigner l’éducation morale et civique ? Les attentats terroristes de 2015, puis l’assassinat de Samuel Paty en 2020, justifient plus que jamais cette question. En quoi consiste cette discipline ? Depuis quand l’enseigne-t-on ? Est-elle suffisante pour faire de tous les élèves des citoyens républicains et éclairés ?
Bien que de multiples régimes s’en réclament, la démocratie n’existe nulle part à l’état pur. Parce qu’elle ne désigne pas seulement un régime politique, mais un idéal de société aux promesses infinies… et intenables.
Cent trente ans après sa naissance, l’auteur de La Ferme des animaux et de 1984 reste un écrivain de notre temps, sur fond d’inquiétudes technologiques et de débats autour de la liberté d’expression et de la vérité.
Le principe d’égalité est souvent perçu comme un frein à la liberté individuelle. À tort, car on oublie que les inégalités graves sont des entraves à la possibilité pour chacun de s’accomplir librement.
Toujours abondamment cité en France comme aux États-Unis, l’aristocrate normand a pronostiqué dès le milieu du 19e siècle l’expansion inexorable des régimes démocratiques face aux monarchies traditionnelles. Il en a décrit les rouages, mais aussi les failles.
Les Français ont tendance à rejeter les dogmes politiques et religieux. Ils aspirent à des modes de vie choisis, à leur épanouissement professionnel mais aussi personnel, et plébiscitent la tolérance.
À l’heure du creusement des inégalités et de la crise de la démocratie, l’auteur de Théorie de la justice, dont on célébrera le centenaire de la naissance l’an prochain, est plus débattu que jamais.
Concilier la liberté de chacun avec le bien collectif : tel est l’idéal que se fixe John Stuart Mill en pleine Angleterre victorienne. Comme lui, son message reste une source de réflexion valable pour toute société aspirant au progrès des libertés publiques et privées.