Entre avril et octobre de l'année passée, le Mexique a franchi la barre symbolique des 100 millions d'habitants. Quand on sait qu'au sortir de la révolution (1910-1918), le pays comptait moins de 15 millions d'habitants, la croissance paraît spectaculaire. Revenant sur l'évolution de la fécondité dans son pays, la démographe Julieta Quilodran minimise pourtant la portée de l'événement. D'après les projections élaborées dans les années 60, c'est au moins 150 millions d'habitants qu'aurait dû compter aujourd'hui le pays. Outre une baisse de la fécondité plus rapide que prévue, l'auteur met encore en avant l'importance de l'émigration vers les Etats-Unis.
Références
Population & sociétés , n° 375, janvier 2002.