Ce qu’on appelle le « terrorisme islamique » touche les pays occidentaux et musulmans depuis le début des années 1990. Mais il plonge ses racines dans plusieurs terrorismes d’État très actifs en Égypte (assassinat d’Anouar al-Sadate) et en Arabie Saoudite (après la révolution iranienne de 1979). L’instrumentalisation des mouvements fondamentalistes sunnites tant par les États-Unis et leurs alliés que par la Russie accroissent les impacts de ce nouveau terrorisme global. Richard Labévière insiste sur le rôle actif joué par les banques du Moyen-Orient renflouées par le pétrole et les différentes collectes par impôts ou actes de délinquance justifiés socialement.
La cartographie des théâtres du terrorisme pointe l’Irak d’au-jourd’hui comme l’épicentre et la pépinière du « jihad mondial ». L’Iran reste le sanctuaire du chiisme radical que les auteurs imputent tant à la classe politique qu’au clergé, soigneusement « épuré » par des procès secrets. L’Asie du Sud est revenue sur la scène du terrorisme à partir de l’Afghanistan, du Pakistan et du Bangladesh. Tandis que le monde malais subit une poussée de fièvre
terroriste qui, pour l’instant, ne faiblit pas. Une radiographie du courant djihadiste mondial qui fait de cet atlas un « utile remède contre l’aveuglement ».
La cartographie des théâtres du terrorisme pointe l’Irak d’au-jourd’hui comme l’épicentre et la pépinière du « jihad mondial ». L’Iran reste le sanctuaire du chiisme radical que les auteurs imputent tant à la classe politique qu’au clergé, soigneusement « épuré » par des procès secrets. L’Asie du Sud est revenue sur la scène du terrorisme à partir de l’Afghanistan, du Pakistan et du Bangladesh. Tandis que le monde malais subit une poussée de fièvre
terroriste qui, pour l’instant, ne faiblit pas. Une radiographie du courant djihadiste mondial qui fait de cet atlas un « utile remède contre l’aveuglement ».