Le gène de sensibilité à la drogue existe, mais le rationnement peut jouer le même rôle... chez la souris. C'est ce qu'ont démontré des chercheurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sur deux types de souris : l'un qui est attiré par l'amphétamine et vulnérable à ses effets, l'autre, peu attiré, et résistant. Après douze jours de restriction alimentaire, les souris anti-amphétamine se jettent sur la drogue, et se montrent sensibles à ses effets ! Cette expérience, comme l'observe le compte rendu, montre « que le rôle des expériences vécues est bien loin d'être négligeable face à l'héritage génétique, dans l'apparition de la dépendance aux drogues ». Reste à vérifier s'il en est ainsi chez l'homme.
Références
« De l'influence de l'environnement sur la vulnérabilité aux drogues chez la souris... », Inserm, note de presse du 21 juillet 2000.