Biologie de l'homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être

Jacques Balthazart. Mardaga, 2010, 300 p., 29 E
Où se situent les racines de l'homosexualité ? Dérivée des idées freudiennes et postfreudiennes, la théorie la plus communément admise postule que cette orientation sexuelle est principalement, si pas exclusivement, chevillée à la petite enfance, aux apprentissages et interactions qui s'y déroulent, et plus particulièrement aux interactions du jeune enfant avec ses parents.
Dans son livre, le professeur Jacques Balthazart, chercheur au sein du GIGA-neurosciences de l'Université de Liège, conteste cette thèse, estimant qu'elle n'est corroborée par aucune étude quantitative contrôlée et qu'elle fait fi des données, aujourd'hui foisonnantes, de la littérature scientifique.
Précisément, quelle voie semblent tracer ces données biologiques issues essentiellement de la clinique humaine et de l'expérimentation animale ? Celle qui conduit Jacques Balthazart à affirmer que l'homosexualité dépend largement d'influences prénatales de trois types : hormonales (principalement), génétiques et peut-être immunologiques.