L'abolition de l'esclavage « de possession » n'a pas empêché que se perpétuent des formes analogues de travail sous contrainte : travail des enfants, traite des migrants, esclavage domestique. Certaines relèvent de servitudes traditionnelles, d'autres se développent au coeur même de l'économie globalisée. Comment faut-il les qualifier ? Le tableau de ces pratiques, telles qu'observées en Afrique et en Europe (mais existant aussi ailleurs) montre qu'il ne suffit pas de stigmatiser l'esclavage pour abolir ces formes sournoises de sujétion.
Marc Olano