Voici une nouvelle revue en sciences humaines animée par de jeunes chercheurs suisses. Dans ce deuxième numéro, sont abordées les relations entre le chercheur et des objets « troublants » : la folie, le parricide, l'anormalité scolaire... L'étude de ces diverses pathologies serait-elle « un prétexte scientifique pour éveiller des questionnements moraux ou une tentative pour dissimuler l'ordinaire qu'on ne veut pas reconnaître », s'interroge Cristina Ferreira. Selon Anne Dupanloup, le traitement de l'hyperactivité infantile, par exemple, tout en répondant à un souci de normalisation, ouvre « un espace de tolérance ».
Marc Olano