Ce goût du pouvoir que nous partageons tous...

Quelle que soit notre appétence du pouvoir, nous jouerions, pour peu qu'on nous y invite, le rôle du patron. L'inverse serait moins évident. Deux psychologues américaines se sont penchées sur nos désirs de domination. Elles ont classé plusieurs volontaires en deux groupes : d'un côté des réfractaires, de l'autre des aspirants à l'exercice du pouvoir. Ces personnes furent assignées à des rôles tantôt de subordination, tantôt de domination. Résultat : si le rôle du dominant est rempli de la même façon par l'un et l'autre groupe, celui du subordonné est beaucoup moins bien joué... dès lors qu'il n'est pas souhaité. Sacrifier ses voeux d'humilité semble plus facile que renoncer à ses velléités de pouvoir.