Ces mamans qui dénient leur grossesse

Le déni de grossesse reste un phénomène mal compris. Les multiples questionnements sur son origine et sa prise en charge mobilisent, en partenariat, les acteurs de la médecine du corps, tels que les gynéco-obstétriciens, les sages-femmes et les médecins traitants, et ceux de la psyché, comme les psychiatres et psychologues.

Le déni de grossesse se définit par la non-reconnaissance de la grossesse par la femme enceinte au-delà du premier trimestre de grossesse. Il est dit « partiel » lorsque la femme prend conscience de sa grossesse avant l’accouchement, et « total » lorsque la découverte de la grossesse s’opère le jour J, au cours de la mise en travail.

Il n’est pourtant pas un phénomène si rare, puisqu’il concernerait 2 à 3 femmes sur 1000, avec une prépondérance de dénis « partiels ». Il n’est pas non plus sans risque pour la femme et son bébé : il peut occasionner des complications périnatales, des accouchements sous X, des néonaticides.