Philippe Grosos, depuis plusieurs années, travaille à une philosophie de l’art préhistorique. Livre après livre, il bâtit un système cohérent qui trouve grâce aux yeux des spécialistes car, contrairement à beaucoup de ses collègues, il part du terrain et prend au sérieux cet art « premier », quand d’autres philosophes considèrent qu’il n’est d’esthétique qu’à partir de l’art mésopotamien, les motifs rupestres n’étant que jeux d’enfants ou simples productions rituelles.