Le 19e siècle inaugure l’époque des victoriennes. En pleine période de colonisation, ces aristocrates européennes – contemporaines de la reine Victoria – s’avèrent de véritables exploratrices. Assoiffées de nouvelles connaissances, curieuses de découvrir d’autres peuples, elles apprennent le persan, l’arabe ou les langues locales et montent de vastes expéditions : à cheval ou à dos de chameau, accompagnées de guides et d’une armée de porteurs, elles s’enquièrent de la géographie et des mœurs des pays qu’elles arpentent.
Octavie Coudreau dessine la carte des affluents de l’Amazone. L’Anglaise Gertrude Bell est invitée par le gouvernement britannique à fonder les frontières de l’Irak. Certaines commencent à avoir un regard critique sur la colonisation. Ce faisant, elles n’hésitent pas à démythifier la figure héroïsée de leurs confrères explorateurs.
“ …Il n’y a rien de tel pour explorer l’Afrique qu’une bonne vieille jupe. ” Mary Kingsley
Hélène Blais : « Les exploratrices du 19e siècle ont fait progresser la connaissance du monde »
Mary Kingsley (1862-1900) / L'Anglaise qui n'avait jamais peur
Sept femmes intrépides
Alexandra David-Neel (1868-1969) / Une Parisienne au Tibet
Isabelle Eberhardt (1877-1904) / La fiancée du désert
Gertrude Bell (1868-1926) / La politique à dos de dromadaire
“ …Il n’y a rien de tel pour explorer l’Afrique qu’une bonne vieille jupe. ”
Mary Kingsley