Derrière les étiquettes...

Qui n'a jamais souffert d'être étiqueté, catalogué ? D'après la psychologie sociale, notre sensibilité à la discrimination dépendrait d'évaluations cognitives (d'intentions de l'agresseur ou de sa propre douleur) et de perceptions plus idéologiques (« le sexisme est moins grave que le racisme »). Une étude américaine, réalisée auprès d'une centaine de femmes, souligne l'importance d'un autre facteur d'influence : les affects. Il semble qu'une humeur négative accentue nos sentiments de persécution et nos perceptions d'intolérance. Un moral au beau fixe nous rendrait moins susceptible et plus optimiste sur l'éventualité d'un rejet. Moralité : méfions-nous de nos idées sombres, elles favorisent les impressions de rejet, qui alimentent la tristesse, qui entretient le rejet...