Deux consistantes études sociologiques de terrain mettent en lumière les fonctionnements actuels de la délinquance juvénile. D. Duprez et M. Kokoreff se penchent sur la dynamique des usages de la drogue en montrant la pluralité des causes, parmi lesquelles apparaît une « socialité des cités ». P. Lacombe et C. Moulin étudient les réponses à la « socialisation délinquante » : où l'on voit le poids important des médiations (par des éducateurs ou des psychologues) et des attitudes familiales face au jeune déviant. A noter également : un article sur le travail des enfants - en France - au xixe siècle.