Retour d’abord sur les grandes épidémies. Des rescapés racontent la douleur de perdre son entourage et la difficulté de l’ostracisme lié à la peur : un soldat anglais témoin de l’épidémie de typhus dans le camp de concentration de Bergen-Belsen, un homosexuel contaminé par le sida au début des années 1980 ou encore un Africain évoquant la tragédie du virus Ebola. Au fond de la salle, sur une toile de 20 mètres de long, un film fait un peu d’histoire. À la fin des années 1970, les plus grands responsables de la santé annonçaient la fin des épidémies. Trente années de croissance démographique et de développement mondialisé ont retourné la situation. Non seulement d’anciens fléaux resurgissent (paludisme, tuberculose) mais de nouvelles pathologies apparaissent, menaçant le monde de pandémies planétaires.
Pourquoi ? Comment ? Cap sur le deuxième étage qui propose un jeu de simulation interactif où les visiteurs se transforment en décideurs ou en citoyens devant faire face à des scénarios catastrophes. Attentat bioterroriste à New York, arrivée du chikungunya à Nice ou grippe pandémique à Singapour, on comprend vite que les microbes se moquent des frontières ! Avec pédagogie, Epidemik ouvre le débat : alors que la mondialisation pave la voie à de nouvelles pandémies, que doit-on faire pour y faire face ?