Le 13 novembre 2001, le président Bush annonçait que tous les ressortissants étrangers suspectés de terrorisme pourraient être jugés, à sa seule discrétion, par un tribunal militaire et non par un tribunal civil. Cette décision fait ici l'objet d'une critique pour le moins informée, puisqu'il s'agit du point de vue d'un éminent juriste américain, Ronald Dworkin, qui considère qu'il s'agit d'une atteinte sans précédent aux droits fondamentaux, en rupture avec la tradition juridique américaine.