L’histoire des sciences, telle qu’elle nous est souvent enseignée, est très européenne. Qui plus est, les Copernic, Galilée, Newton, Darwin, Einstein et autres grands découvreurs font figure de génies solitaires. Dans cette aventure, le reste du monde ne semble en tout cas n’avoir joué qu’un rôle très mineur. Selon James Poskett, ce récit serait un mythe, masquant une histoire des savoirs s’inscrivant en réalité dans un jeu d’échanges, d’influences, de rivalités et de conflits entre les différentes parties du monde.