Les cinéphiles connaissent bien l’œuvre de l’enfant terrible du cinéma allemand qu’est Rainer Werner Fassbinder. Noël Simsolo, qui fut son ami, revient avec le concours du dessinateur Stefano d’Oriano sur son parcours. Leur bande dessinée éclaire une vie tourmentée, en rupture, tout comme son cinéma, avec les conventions sociales. On découvre un boulimique, un bourreau de travail à la fois acteur, auteur, metteur en scène. Il meurt en 1982 à 37 ans en laissant plus de 40 longs métrages qui, des Larmes amères de Petra von Kant (1972) au Secret de Veronika Voss (1982), marquent l’histoire du cinéma.
Fassbinder. L’homme qui voulait qu’on l’aime, Noël Simsolo et Stefano d’Oriano, Glénat, 2024, 224 p., 26 euros.