Forces et faiblesses des bonnes résolutions

Dans les pays riches, nous sommes entourés de mille tentations qui nous poussent à consommer ou à nous divertir. Et nous sommes nombreux à chercher à lutter contre ces tentations. Mais les bonnes résolutions sont vite oubliées. Une des stratégies souvent préconisées pour induire un vrai changement est la méthode des « intentions programmées » (implementation intentions), préconisée par le psychologue allemand Peter Gollwitzer (1).

Plutôt que de se donner des objectifs vagues et abstraits comme « je vais reprendre la natation » ou « je vais manger moins », la méthode préconise de fixer des plans d’action précis : j’envisage de me remettre au sport, certes, mais : où ? Quand ? Comment ? Par exemple : « Demain, je vais m’inscrire a la piscine et désormais, j’irais nager le mercredi soir et le samedi après midi, pendant une heure ». Je souhaite perdre du poids ? Mais cela doit se traduire par un plan d’action concret : « A table, je ne me resservirai plus deux fois du même plat. » Selon Peter Gollwitzer, la façon de se fixer un objectif précis est de formuler un plan d’action précis du type « si, alors » : « Si on est mercredi soir, alors je ne regarde par la télévision, mais je vais à la piscine ».