Génie d’un peuple, génie d’une religion, bon ou mauvais génie, génie militaire et politique – et même de la finance ou de la communication ! –, génie des terrains de foot ou des scènes de rock, génie tout court… Tout est génial aujourd’hui et n’importe qui peut être un génie. Faut-il y voir la mort du génie ou sa consécration ? Comment expliquer un tel glissement sémantique, une telle expansion de l’usage de la notion ? Et ce génie moderne, que dit-il des hommes qui l’utilisent, l’incarnent et l’attribuent ?
Marc Olano