Depuis la signature du traité de l'Antarctique, en 1961, les scientifiques de tous les pays sont autorisés à y ouvrir des stations de recherche. Ils n'y ont pas manqué. Mais ce n'est qu'au début des années90 que l'on s'est avisé que l'Antarctique constituait un terrain de choix pour l'étude psychologique des futures missions spatiales : même isolement dans un espace restreint, même problème de cohabitation forcée, mêmes contraintes pesant sur la manière de s'habiller, de s'alimenter, etc. Un numéro spécial de la revue Environment and Behavior réunit sept études, menées par des équipes de nationalités différentes, sur l'adaptation psychologique à plusieurs mois de séjour dans l'Antarctique. Il en ressort que, dans l'ensemble, cette adaptation se fait bien.
Marc Olano