La psychocriminologie recouvre à la fois les conditions psychologiques qui président à l’acte criminel, mais aussi au traitement des individus.
La discipline a déjà une longue histoire derrière elle. Elle remonte à la fin du 19e siècle avec C. Lombroso et l’étude de la personnalité de l’homme criminel. A l’époque, il paraissait clair que certains faciès patibulaires - crâne aplati, yeux rapprochés, menton allongé - pouvaient indiquer un profil de violeur, de meurtrier ou de personne déséquilibrée. Cette approche a bien sûr été abandonnée. Mais sa logique n’est pas éloignée, dans son principe, de recherches récentes qui cherchent l’existence de fondements génétiques, neurologiques ou biochimique (hormonaux) pouvant favoriser tel ou tel type de délinquance (de la pédophilie au tueur en série). Evidemment, ce type d’analyse est beaucoup moins pertinent lorsqu’il s’agit d’expliquer la criminalité en col blanc, la délinquance des mineurs ou la Mafia, qui correspondent à un système social où peut s’exprimer tout type de personnalité.