Échecs, tarot, mais encore biribi ou cavagnole, « Jeu sans péché va rarement,/ Qui joue n’est pas l’ami de Dieu/ Les joueurs sont tous fils de Satan », écrivait Sébastien Brant en 1494. Censé dévoyer l’homme de son devoir ou tenu pour un délassement nécessaire voire instructif, le jeu traverse le quotidien de toutes les civilisations. Une foisonnante iconographie et quantité d’objets issus de la collection de la Bibliothèque nationale de France interrogent notre rapport au jeu du Moyen Âge à la Révolution française.
Marc Olano