L’allongement de la scolarisation des jeunes, entamée dans la seconde moitié du 20e siècle, devait leur permettre de développer leur esprit civique et d’accéder à des emplois qualifiés. Il s’agissait de démocratiser l’école pour éviter la sélection sociale qui privait les plus modestes des meilleurs diplômes. Quel bilan peut-on en tirer aujourd’hui ?
Les deux sociologues François Dubet et Marie Duru-Bellat livrent une synthèse solidement documentée sur le sujet. Si l’objectif de massification scolaire est globalement atteint, les inégalités scolaires perdurent, tout en changeant de forme.