À partir du 19e siècle, le savoir s’organise ; les sciences humaines émergent. Des femmes soutiennent des thèses, par exemple en philosophie. Encore évincées de la production des savoirs, elles trouvent une place dans la transmission des connaissances, notamment dans les écoles pour filles.
Les diplômées sont rarement reconnues dans le milieu intellectuel qui demeure très masculin. Les premières philosophes sont vivement critiquées : leurs travaux sont jugés peu sérieux, comme l’illustre le parcours de Clémence Royer, la traductrice de Charles Darwin.
Quelques-unes réussissent à se forger une notoriété, souvent en se faisant passer pour des hommes, à l’image de George Sand en France ou de la Britannique George Eliot.
- Les romancières
- Lou Andreas-Salomé, la muse libertine (1861-1937)
- De nouvelles voix philosophiques
- Rosa Luxembourg, l'économiste révolutionnaire (1871-1919)
- Simone Weil, une philosophie de l'attention (1090-1943)
- Edith Stein, une pensée de l'âme (1891-1942)
- Marie Bonaparte, mécène de la psychanalyse (1882-1962)
Entretien avec Rémy Amouroux - La controverse Melanie Klein versus Anna Freud
- Paroles de penseuses (L'époque contemporaine)