Beaucoup de tâches, tant quotidiennes que professionnelles, nous demandent une certaine souplesse intellectuelle : pour nous adapter à de nouvelles consignes, de nouvelles circonstances, etc. Si notre dernier repas est loin, cette souplesse nécessaire risque-t-elle d’en pâtir ? Oui – mais il y a pire que la faim : regarder des images d’aliments, même si l’on sort de table, augmente le risque d’erreur par défaut de flexibilité intellectuelle, démontrent des psychologues britanniques. Or les images d’aliments sont omniprésentes dans notre société, font-ils remarquer. Conclusion pratique : si vous avez une tâche délicate à accomplir, vous avez intérêt à fermer magazines et télévision – et même vos rideaux, si quelque publicité pour une bière ou pour des biscuits se trouve dans votre champ visuel !
Richard M. Piech et al., "Modulation of cognitive flexibility by hunger and desire", Cognition and Emotion, 23 (3)
Richard M. Piech et al., "Modulation of cognitive flexibility by hunger and desire", Cognition and Emotion, 23 (3)