Malgré les préoccupations croissantes en matière de pollution, les automobilistes français continuent à plébisciter la voiture plutôt que les transports collectifs. Illustration supplémentaire de leur individualisme ? Peut-être. A moins que cet attachement à la voiture ne soit imputable à... l'urbanisation. En s'étalant, les grandes agglomérations rendent en effet les habitants de plus en plus dépendants de leur voiture. Car à la différence des villes denses, elles ne permettent pas un maillage efficace de transports collectifs. D'un autre côté, si les villes denses permettent en principe une limitation de l'usage de la voiture, les émissions polluantes s'y concentrent plus facilement. Dilemme...
Références
La Gazette de la société et des techniques, n° 2, mai 2000.