Une révolution juridique, c'est ce qui attend la Chine, comme le montre Leïla Choukroune dans une contribution au premier volet que la revue Perspectives chinoises consacre à l'entrée de ce pays au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Un chiffre avancé en octobre 2000 par les législateurs chinois eux-mêmes indique l'ampleur de la tâche : 1 300, soit le nombre de textes de lois nationaux ou locaux qui n'étaient pas en conformité avec ce qu'il est convenu d'appeler le droit OMC. Au cours de l'année 2001, l'Assemblée populaire nationale (APN) et le Conseil des affaires d'Etat annonçaient leur attention de s'atteler à la formulation de 26 nouvelles réglementations, à l'amendement de 140 lois et règlements nationaux, enfin à l'abolition de 573 autres textes.
Marc Olano