La démocratie athénienne, une démocratie directe ? Faux, explique cet historien danois dans ce livre paru en 1991 et traduit deux ans plus tard en français. Contrairement à une vision courante, le peuple athénien n'intervient pas dans la préparation et l'exécution des décisions prises par l'assemblée ; son pouvoir se limite à élire des magistrats et à leur faire rendre compte de leur gestion des affaires de la cité. De fait, l'assemblée ne réunissait qu'une fraction des citoyens (6 000 en moyenne sur les quelque 30 000 que comptait la cité au ive siècle av. J.-C.). En minimisant son caractère direct, l'auteur n'entend pas dévaloriser la démocratie athénienne mais au contraire en montrer toute la modernité. Démonstration qu'il poursuit dans Polis et Cité-Etat (Les Belles Lettres, 2001) en rappelant que cette démocratie faisait déjà une claire distinction entre sphères privée et publique.
Vincent Deary
À 25 ans, ce psychothérapeute commence à envisager un livre sur le changement de vie. À 40, il plaque tout pour l’écrire et en fait son journal de bord. À 45, il l’a terminé mais le range dans un tiroir. À 50, il le fait enfin lire, un éditeur lui offre un pont d’or, et c’est le succès. Qu’est-ce qui nous fait vivre ? (Payot, 2015) est le premier volet d’une trilogie dont les deux derniers volumes, plus sombres, restent à écrire.