Villevale
Mais que fait le psychiatre pour une simple dépression ?
J’ai 45 ans, j’ai fait une dépression suite à un gros choc émotionnel, et moi qui me croyais capable de gérer tous les accidents de la vie, je n’ai pas réussi cette fois-là.
Je me suis donc retrouvée chez un psychiatre.
Au fil des séances (2 deux ans en tout ), je me suis rendue à l’évidence que ce médecin n’avait aucune technique d’éducation psychique à me proposer et ne faisait que reprendre ce que je disais en commentant avec ses propres mots. Après deux mois de consultations (1 à 2 séances par semaine), j’ai fini par prendre un antidépresseur (Seroplex). Cela m’a endormie toutes émotions, négatives comme positives, et je me sentais dans une sorte de brouillard intellectuel avec des capacités de réflexion amoindries, des pertes de mémoire, une incapacité à me concentrer et à prendre des décisions, et avec une libido totalement éteinte, une apathie des sentiments et des émotions pour quoi que ce soit.
Je me sentais protégée sous cette cloche médicamenteuse, mais je n’étais plus moi-même (comme tous mes proches le ressentaient sans oser me le dire car ils pensaient que le médecin était le seul à pouvoir décider !)
Heureusement que j’ai pu puiser dans ma capacité intellectuelle restante et ma volonté de sortir de ce cercle vicieux dans lequel me maintenait ce médecin.
J’ai appris qu’il existait des techniques pour aider le psychisme à se soigner comme la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience*, l’EMDR*, l’hypnose éricksonnienne*, la PNL*, la sophrologie*, la méditation, et d’autres sans doute que je ne connais pas. Il suffit d’avoir la force de lire, se documenter, chercher par soi-même ce qui existe, mais ce n’est pas toujours le cas quand on est déprimé et amoindri. On fait confiance au médecin au début car il est censé mettre en œuvre toutes ses connaissances dans le seul but de guérir son patient. Enfin je le croyais.
Grâce à toutes ces recherches et conseils glanés auprès d’autres personnes bienveillantes et éclairées, j’ai réussi à arrêter progressivement en trois mois l’antidépresseur et à supporter les effets du sevrage (vertiges très impressionnants les 3 semaines qui ont suivi l’arrêt total !).
Voilà, je voulais témoigner de l’incompétence de ce psychiatre et du temps perdu à me débattre seule pour trouver des solutions ! Je ne comprends toujours pas qu’à l’heure actuelle des médecins psychiatres n’aient pas de méthodes efficaces pour traiter de simples dépressions ! Leur formation est-elle insuffisante ? Le médicament est-il leur arme toute-puissante ?
À méditer…