La mondialisation, une valse en trois temps

Le magazine L’Histoire publie une rétrospective de « 2000 ans de mondialisation ». Après un petit dossier consacré aux rapports que l’islam entretient avec la guerre, arrive le gros morceau, en trois séquences.
    • Antiquité : un article sur Rome de Maurice Sartre nous rappelle que la Méditerranée des Anciens préfigurait un espace mondial, et Jean-Louis Mourgues complète ce premier article en parlant des connexions entre les deux parties connues du monde d’alors, Rome et la Chine.
    • Renaissance : nous sautons ensuite un millénaire, négligeant hélas l’empire eurasiatique mongol du XIIIe siècle, pour nous retrouver propulsés dans le XVIe siècle. À cette époque, le monde se divise cette fois en « quatre parties » : Europe, Amériques, Afrique et Asie. Heureuse formule que celle de ces « quatre parties », inventée par Heinrich Martin – cosmographe et éditeur hambourgeois installé à Mexico au XVIIe siècle – et popularisée par Serge Gruzinski, qui signe ici un article sur le « Christ métis ». Joël Cornette analyse l’expansion européenne, alors que Jérôme Kerlouégan revient sur les grandes expéditions maritimes… chinoises.
    • Époque contemporaine : une troisième partie, « Le temps de la globalisation », est traitée entre autres par Jean-Michel Gaillard, Sylvie Brunel et Catherine Withol de Wenden.

« 2000 ans de mondialisation », Collections de L’Histoire, n° 38, janvier-mars 2008.