Les débats contemporains sur la ville oscillent le plus souvent entre une nostalgie de la ville classique, supposée incarner l'ordre social, et un postmodernisme réfutant tout principe d'unité en matière urbaine. François Ascher, contre les thématiques en vogue de « la mort de la ville », affirme l'avènement d'une nouvelle modernité urbaine. La métapole (que Saskia Sassen avait nommée « ville globale ») en est la figure historique : son essor, à la fois quantitatif et qualitatif, repose sur une forte expansion géographique et sur un modèle urbain porté par la globalisation économique et les nouvelles technologies, le tout non sans lien avec un processus de dualisation sociale très marqué territorialement.
Marc Olano