L'un est économiste, l'autre sociologue, mais tous deux partagent une même passion pour la ville. Pas la grande métropole des sociétés modernes, ni la Ville avec un grand V, c'est-à-dire idéale et donc désincarnée, encore moins la cyberville ou la ville virtuelle que certains annoncent déjà avec la révolution Internet, mais la « bonne ville » : la ville à taille humaine, compatible avec les exigences de démocratie participative et de communication entre l'ensemble des citadins, assurant aussi l'accès de tous à toutes les facettes de la vie collective...
Par-delà son allure de brûlot (contre le Corbusier et ses héritiers), l'ouvrage offre un double intérêt : celui, d'une part, de présenter de manière claire et vivante les arguments avancés, en Belgique mais également en France, par les partisans de la ville compacte ou dense, par opposition à la ville étendue ou étalée ; celui, d'autre part, d'éclairer les débats sur le développement urbain durable menés depuis quelques années dans le cadre des institutions européennes.