Le burn-out

Le terme de burn-out est souvent employé pour qualifier l’épuisement professionnel. 
Attention : 
ce syndrome recouvre en fait des réalités plus complexes, pas seulement limitées au monde du travail. Initialement identifié 
en milieu professionnel, 
le burn-out se rencontre chez des sportifs, des mères de famille… 
Les travaux scientifiques montrent que ce n’est pas tant le travail, mais plutôt 

la mauvaise relation à l’autre qui en est la cause. 
Le burn-out ne doit pas être banalisé : en l’absence de prise en charge, 
il peut évoluer vers un état dépressif marqué.

Quels symptômes ?

Le burn-out est un syndrome qui s’exprime par un ensemble de symptômes particuliers : épuisement émotionnel, désinvestissement de la relation à autrui et diminution du sentiment d’efficacité personnelle. Une origine commune, souvent évoquée comme cause du burn-out, est une relation stressante, chronique, difficile, voire pathologique, à autrui.

L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) le caractérise par le fait de « ne pas y arriver, de s’user, d’être épuisé par une exigence excessive en énergie, force ou ressources ». Il est décrit plus récemment comme un état d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’une exposition à des situations de travail émotionnellement exigeantes.

S’ajoutent à cette liste les comportements antisociaux au travail, qui rassemblent les agressions physiques, les incivilités qui se caractérisent par des paroles ou des actions ne respectant pas les convenances ou les règles de savoir-vivre, et les provocations (médisance, obstruction, domination, rejet).